Ben Ford, le fils d’Harrison Ford, a fait carrière dans la cuisine. Son père arborait un fouet lorsqu’il jouait le rôle d’Indiana Jones, et c’est dans les cuisines que Ben Ford utilise le sien. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ça lui réussit.
Son enfance
Ben grandit dans un environnement créatif, dans les collines d’Hollywood, encore habitées par les hippies, bohèmes et artistes de la région. Dès tout petit, il prend goût à la cuisine grâce à sa mère, cuisinière et illustratrice, qu’il aide régulièrement au fourneau. Son père, Harrison Ford, était charpentier avant de devenir acteur, et transmet à Ben la volonté de travailler avec ses mains, de perfectionner et de respecter l’artisanat. Grâce à une maison familiale au bord d’un lac dans le Wisconsin, Benjamin découvre le plaisir des grands rassemblements entre amis et famille, autour de bons repas.

Son parcours
Sa carrière ne débute pas naturellement. Il suit d’abord le rêve de devenir joueur professionnel à l’USC, mais renonce suite à de nombreuses blessures. Cette expérience lui apportera quelques valeurs comme l’engagement et le travail d’équipe. Il passe ensuite un semestre à l’Université de Dijon, en France, où il admire l’habitude des européens d’aller chercher au marché des produits frais tous les jours. Il y découvre aussi le mouvement Slow Food, qui a pour but de sensibiliser à la bonne nourriture, avec des produits frais, et de montrer aux gens que de bien cuisiner permet un meilleur résultat, tant sur le plan nutritionnel que gustatif.
Lorsque Ben retourne aux Etats-Unis, il étudie à l’Académie Culinaire de Californie à San Francisco et apprend l’utilisation de produits locaux de saison grâce au chef Alice Waters. Il retourne à Los Angeles et perfectionne ses techniques de cuissons traditionnelles françaises en tant que sous chef dans un restaurant de Santa Monica.

Son entreprise
En 1999, il est temps pour lui de débuter sa carrière en solo et ouvre son premier restaurant : le Chadwick. Le menu haut de gamme et saisonnier Californien et Méditerranéen lui vaudra des éloges et une reconnaissance nationale, y compris les très convoitées 3 étoiles du Los Angeles Times. C’est l’un des premiers restaurants à recevoir ce prix.
En 2004 à Oklahoma, Benjamin tente une nouvelle approche de sa cuisine : il souhaite adapter son menu à l’américain moyen et ouvre la Ford’s Filling Station, un endroit où déguster des plats de saison avec des amis ou de la famille pour un prix raisonnable. En 2012, il remporte le prix Cochon555, pour ses plats remarquables à base de porc. Depuis, la Ford’s Filling Station a fermé cet été, pour mieux rouvrir en décembre 2014.